À Alger, en 57, une bombe au casino de la Corniche

Le 10 juin 1957, Alger est secoué par une explosion dévastatrice au casino de la Corniche. L’incident s’est produit à 18 h 55 dans ce lieu de rendez-vous situé à quelques kilomètres de l’ouest de la ville et prisé alors par la jeunesse algéroise. La bombe, d’une puissance considérable et contenant de la dynamite-gomme, avait été dissimulée sous une estrade où se produisait l’orchestre de Lucky Starway.

La salle était occupée alors par près de 300 personnes, principalement des jeunes, et une trentaine de couples dansaient au son de la musique. Les musiciens ont été les plus touchés, mais de nombreuses victimes parmi les danseurs et les spectateurs ont été également démembrées. Le bilan de cet acte terrible fut de 8 morts et 92 blessés.

Cet acte terroriste a plongé Alger dans une atmosphère lourde et marqué une escalade de la violence dans la région. Les conséquences tragiques de cette attaque ont été ressenties non seulement par les victimes et leurs familles, mais aussi par toute la communauté algéroise. C’est toujours le cas du terrorisme. Il touche aveuglément ses victimes et de fait tout le monde peut se sentir concerné par sa menace.

Alors que les ambulances s’affairaient à transporter les blessés vers les hôpitaux et les cliniques voisines, une foule en colère se rassemblait, exprimant son indignation. Les musulmans, habituellement présents sur la place du Gouvernement et au square Bresson le soir, étaient rentrés chez eux dans la Casbah. Les proches des victimes se sont rassemblés devant les hôpitaux, anxieux d’obtenir des informations. Au bilan, cette bombe au casino d’Alger n’aura laissé derrière elle que des sangs et des larmes et le goût amer d’un acte de guerre sur des civils en paix.

70 ans après, une civile condamnée pour apologie du terrorisme dans un casino français

Récemment, une civile a été condamnée pour apologie du terrorisme lors d’un incident survenu au Casino Barrière de Sainte-Maxime, en France. Un peu moins de 70 après la vague d’attentats terroristes du casino d’Alger, le différend a éclaté entre un homme et une femme, aboutissant à une violente dispute. Les employés du casino ont rapidement tenté d’intervenir pour calmer la situation, mais la femme, âge de 27 ans et originaire de Saint-Raphaël, est devenue de plus en plus agitée.

Dans son emportement, elle a proféré des menaces envers le personnel, déclarant « On va vous prendre à la Kalachnikov ». Malgré les efforts du service de sécurité pour la diriger vers l’extérieur, elle a continué à proférer des insultes, des menaces et à endommager la baie vitrée. Suite à une plainte déposée à la gendarmerie, une enquête a été ouverte et l’identité de l’auteure a été établie.

Placée en garde à vue, la jeune femme a admis les faits, mais a justifié son comportement en précisant qu’elle avait bu de l’alcool et qu’elle n’avait aucun antécédent judiciaire. Lors de son procès en comparution immédiate, le parquet a requis une peine de six mois de sursis, mais le jury a décidé de condamner la femme à quatre mois de prison fermes, jugeant la peine initiale trop faible.

Cette autre histoire survenue dans un casino rappelle que l’apologie du terrorisme est à prendre très au sérieux sur le sol français et en mémoire de toutes les victimes passées on ne peut que se féliciter que de telles menaces ne puissent simplement être proférées sans conséquence.

Présentation du Casino de Sainte-Maxime

Pour en dire quelques mots et finir sur une note positive : idéalement situé face à la mer, le Casino Barrière de Sainte-Maxime ouvre ses portes tous les jours de la semaine, à partir de 9 h. Vous y trouverez une variété de jeux tels que la Roulette, le Blackjack, la Boule et 120 machines à sous. Vous pourrez même y profiter de l’été grâce à son toit rétractable qui laisse entrer les rayons du soleil et admirez les étoiles une fois la nuit tombée.

Des animations y sont régulièrement organisées, telles que des spectacles, des soirées bingo et des concerts. Les restaurants et bars sont également là pour satisfaire les papilles des visiteurs. Enfin, le Côté Plage offre un cadre idyllique pour déjeuner et dîner les pieds dans l’eau, tout juste en face de la somptueuse ville de Saint-Tropez. Au menu de ce restaurant, une variété de salades, de poissons grillés et d’autres délices de la région.

Une fois votre repas terminé, vous pouvez aller vous détendre sur l’espace détente équipé de 80 transats. Le Côté Bar, baptisé le bar des machines à sous, est l’endroit idéal pour savourer un délicieux cocktail tout en admirant la vue.

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À jamais dans nos mémoires

Récemment, Élizabeth Borne, la Première ministre, a tenu à rendre un hommage solennel aux 130 victimes des attaques terroristes perpétrées le 13 novembre 2015, en particulier devant la salle de concert du Bataclan. Dans un geste poignant, un des survivants ainsi que le père d’une victime ont déposé une gerbe de fleurs.

Cette terrible journée est reste gravée dans les mémoires collectives, rappelant la tragédie qui a secoué toute une nation. Les terroristes se réclamant de l’État islamique avaient alors semé la terreur, en ouvrant le feu sur des terrasses de cafés parisiens. D’autres attaques se sont également produites aux abords du Stade de France, tandis qu’un dernier commando a perpétré un massacre à l’intérieur du Bataclan, entraînant le mort de 90 personnes. Ces actes criminels restent les plus meurtriers jamais commis dans l’Hexagone.

Le procès historique qui a suivi a permis de faire la lumière sur ces évènements tragiques. Salah Abdeslam, le seul survivant du commando djihadiste, a écopé en juin 2022 d’une peine incompressible de prison à perpétuité, la plus sévère prévue par la loi. Cette sentence vise à rappeler la gravité des crimes commis et à assurer que la justice soit rendue aux victimes et à leurs familles. D’aucuns l’ont trouvé encore trop douce au regard du massacre perpétué sur des individus sans défense et désarmés.

La condamnation d’un seul individu ne suffisant pas pour effacer ce qui s’est passé, les hommages et les gestes symboliques sont nécessaires pour témoigner de la solidarité et du soutien des Français envers les personnes touchées par ce drame. Le tweet de la Première ministre tout juste après l’hommage national aux victimes des attentats évoque ce devoir de mémoire : « La République frappée il y a 7 ans par le terrorisme islamique est debout. Elle n’oubliera jamais les siens ».

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Inspirée d’une nuit d’horreur

Le rôle principal d’Antoine Leiris est interprété par l’acteur Pierre Deladonchamps. Le film plonge les spectateurs dans l’intimité d’Antoine, qui ne sait pas ce soir du 13 novembre 2015, que sa femme, Hélène, ne reviendra jamais du spectacle auquel elle est partie assister. Alors qu’il tente de faire face à la douleur indicible de la disparition de sa femme, il doit également assumer la responsabilité d’élever seul leur jeune fille.

Le titre du film « Vous n’aurez pas ma haine » est directement inspiré d’un texte publié sur les réseaux sociaux par Antoine Leiris au lendemain des attentats au Bataclan. Dans ce texte, qu’on peut considérer comme une lettre ouverte adressée aux terroristes qui ont enlevé la vie de sa femme, il exprime son refus de céder à la haine et à la colère, et sa volonté de continuer à vivre sa vie avec amour et compassion.

Ce texte émouvant a été largement partagé par les internautes et a touché de nombreuses personnes dans le monde. Le film capture justement l’essence de cette lettre en décrivant le voyage émotionnel d’Antoine. Malgré son immense chagrin, il trouve la force de ne pas laisser la tragédie définir sa vie. Il décide de se concentrer sur l’amour qu’il porte à son fils et les souvenirs heureux qu’il garde de sa femme.

Avec une histoire aussi dramatique que celle-ci, il est difficile de ne pas tomber dans le sensationnalisme. Le réalisateur Kilian Riedhof a veillé à ce que les scènes soient filmées avec une grande attention aux détails, pour se concentrer sur les aspects humains de l’histoire. Un film qu’on vous recommande vivement pour sa capacité à explorer les différentes façons dont chacun réagit à la perte et à la tragédie, mais aussi pour la résilience d’Antoine.

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